« Je suis arrivé après avoir suivi une thérapie pendant 9 mois que j’ai dû quitter pas préparé. J’ai abouti dans un refuge comme résident. C’est bien, mais c’est seulement temporaire et peu pratique. J’ai passé une entrevue à l’Armée du Salut et après seulement 2 semaines j’ai eu une chambre au Gouvernail. Ça m’a donné la stabilité et la sécurité nécessaire pour continuer, pendant 3 mois, une thérapie externe.
J’ai toujours été bien traité à l’Armée du Salut en général et au Gouvernail en particulier. Quand j’étais en thérapie, mes requêtes étaient souvent oubliées ou répondues à la dernière minute me causant ainsi du stress inutile. À mes débuts au Gouvernail, j’étais étonné que mes petits problèmes soient pris au sérieux et réglés rapidement; c’était réconfortant. Quand j’avais de plus grandes contrariétés, on savait me calmer et bien me conseiller. Les intervenants sont toujours disponibles et m’ont toujours bien supporté dans mon cheminement. Tout le personnel est très aimable. Des cuisines à l’accueil, ils ont à coeur notre bien-être... Je me trouve très chanceux et je suis reconnaissant de l’aide reçue à l’Armée du Salut qui était là au bon moment. Merci beaucoup! »
Ancien résident qui est resté plus de 6 mois au Centre Booth
« Le 5 juin 2010, je me suis présenté au Centre Booth complètement démoli. J’étais un joueur compulsif qui avait détruit sa maison et il ne restait plus qu’une fondation de 60 ans sur laquelle je devais rebâtir ma vie.
Je me rappelle que l’intervenant a été le premier qui m’a indiqué le chemin de la reconstruction. ... L’intervenant est venu m’ouvrir la porte de ma chambre, car j’avais oublié ma clé. Il m’a demandé : « Ça fait longtemps que tu es ici? » J’avais répondu 3 semaines. Il m’a dit : « Reste ici, tu as besoin de te reposer. » Je suis resté un an et demi. C’était un bon conseil. Parfois, une seule phrase peut avoir beaucoup d’impact sur un résident...
Je voudrais remercier tous les intervenants et intervenantes du Gouvernail pour leurs présence et leurs bons soins... »
Ancien résident qui est resté un an et demi au Centre Booth